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Mois du Myélome Multiple : en parler, c’est s’engager !

Le mois de mars est le 'Multiple Myeloma Awareness Month', le mois de sensibilisation au Myélome Multiple. L’occasion de parler de ce cancer rare, moins connu du grand public, qui impacte significativement les patients et leurs proches et touche plus particulièrement des personnes âgées.

Myélome multiple : de quoi parle-t-on ?

Le myélome multiple est une hémopathie maligne, également appelé cancer de la moelle osseuse, qui est le tissu contenu dans les os où sont produites toutes les cellules du sang. Ce cancer se caractérise par la prolifération en excès de plasmocytes anormaux. Les plasmocytes sont un type de globules blancs qui fabriquent les anticorps (immunoglobulines) pour aider à combattre les infections.

Lorsqu’il y a accumulation de ces plasmocytes anormaux dans la moelle osseuse, les autres cellules sanguines ne peuvent alors plus se développer et fonctionner normalement.

En 2018, environ 5 400 nouveaux cas de myélome ont été détectés en France, soit environ 1 % de l’ensemble des cancers. C’est autour de 70 ans chez l’homme et 74 ans chez la femme qu’il est le plus fréquent. Il peut également toucher des personnes plus jeunes : près de 3 % des cas sont diagnostiqués avant 40 ans.

Aux premiers stades de la maladie, le myélome multiple ne cause aucun signe ou symptôme. Ces symptômes qui apparaissent lorsque la tumeur devient développée dans la moelle osseuse (ou en dehors), sont assez peu spécifiques : fatigue, anémie, douleurs osseuses voire fractures, infections répétées ou bien insuffisance rénale.

Pour établir le diagnostic, le médecin réalise d’abord un examen clinique, qu’il complète ensuite par des examens biologiques (notamment une électrophorèse des protéines et un myélogramme).

Traitements : des avancées significatives

La prise en charge est adaptée à chaque patient et discutée lors d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (dite réunion « RCP ») qui réunit plusieurs professionnels de santé de spécialités différentes (hématologue, biologiste…). La prise en charge du myélome varie de la simple surveillance à la greffe de cellules souches.

Le myélome est une maladie dont on ne guérit pas. Dans la plupart des cas, elle tend à se chroniciser, alternant phases de rémissions et rechutes.

Les traitements du myélome multiple ont beaucoup évolué ces 20 dernières années, permettant ainsi un contrôle prolongé de la maladie tout en maintenant une qualité de vie quasi-normale, grâce à des médicaments au profil de tolérance amélioré. Depuis le début des années 2000, le développement de nouvelles thérapies (thérapies ciblées et immunothérapies) a permis de proposer aux patients des protocoles thérapeutiques combinant chimiothérapie classique et molécules innovantes. Aujourd’hui, les études cliniques se poursuivent pour potentialiser leur action.

Nos engagements pour les patients

Présent depuis plus de 25 ans dans le domaine de l’oncologie, Takeda Oncologie collabore avec plusieurs associations et entreprises spécialisées en santé. A travers des partenariats, Takeda France soutient ces entités dans le développement de leurs projets et actions :

  • Partenariat avec Continuum + pour le développement de la solution AKO@Dom, permettant le suivi à domicile des patients atteints de myélome multiple. Pour en savoir plus : https://www.takeda.com/fr-fr/nos-initiatives/Engagements_patients/nos-projets
  • Soutien des « Rencontres Numériques du Myélome », organisées par l’AF3M, l’Association Française des Malades du Myélome Multiple, qui se tiendront les 11 et 25 mars 2023. Pour en savoir plus : https://www.af3m.org/l-association/nos-actions/rnm-2023.html
  • À l’occasion du congrès de la Société Française d’Hématologie, la SHF, Takeda propose aux professionnels de santé d’écrire des messages de soutien aux patients sur son Niwaki (arbre à vœux). Ces messages sont ensuite convertis en dons au profit de 3 associations, dont l’Association Française des Malades du Myélome Multiple.

Références :