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TDAH

Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurobiologique qui touche environ 5 à 12 pour cent de la population. Bien qu’il soit habituellement considéré comme étant un problème lié à l’enfance, les enfants atteints de ce trouble en affichent encore les symptômes à l’âge adulte dans une proportion de près de 66 pour cent.

Les comportements les plus courants présentés par les personnes atteintes du TDAH sont l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Les personnes atteintes du TDAH ont souvent de la difficulté à se concentrer, sont facilement distraites, ont de la difficulté à tenir en place et ont fréquemment de la difficulté à maîtriser leur comportement impulsif. Les symptômes d’inattention ont tendance à persister durant toute la vie, tandis que les symptômes évidents d’hyperactivité et d’impulsivité diminuent et sont décrits, par les adolescents et les adultes atteints du TDAH, comme étant un sentiment « d’agitation intérieure ».

Puisque nous pouvons tous présenter des signes de ces comportements à un moment ou l’autre, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) spécifie que les comportements doivent apparaître tôt dans la vie (avant l’âge de douze ans) et se poursuivre pendant au moins six mois. Chez les enfants, le comportement doit être plus fréquent ou plus grave que chez les autres enfants du même âge. Les comportements doivent également donner lieu à des enjeux réels dans au moins deux créneaux de la vie de la personne, soit dans un contexte scolaire, familial, social ou au travail.

Le diagnostic est habituellement effectué par un spécialiste comme un pédiatre, un psychiatre, un pédiatre spécialisé dans le développement, un neurologue ou un psychologue. Le diagnostic est fondé sur une évaluation complète qui comprend l’historique fourni par le patient, ses parents, les membres de la famille et le ou les enseignants.

L’origine exacte du TDAH est inconnue, mais les chercheurs croient que ce trouble peut être causé par les facteurs suivants:

  • Facteurs génétiques – Les recherches suggèrent fortement que le TDAH est prévalent dans certaines familles. Toutefois, cela ne veut pas dire que tous les enfants d’une même famille en seront nécessairement atteints.
  • Fonction anormale des neurotransmetteurs – Les recherches suggèrent qu’un niveau anormalement faible de la substance sécrétée par les neurotransmetteurs (qui aide à transmettre les messages au cerveau) pourrait être responsable de bon nombre de signes et de symptômes du TDAH.
  • Environnement – Certains facteurs externes, comme l’abus d’alcool ou de drogues durant la grossesse, une mauvaise alimentation maternelle et l’ingestion de produits toxiques durant la grossesse, pourraient contribuer au TDAH.

Les effets indésirables sur la vie des personnes vivant avec le TDAH peuvent être graves. Ce trouble peut être la cause d’un piètre rendement à l’école et au travail, et les relations sociales et familiales peuvent également en souffrir. Il a également été démontré que les personnes chez qui le TDAH n’est pas pris en charge peuvent être à risque de présenter d’autres problèmes, comme l’abus de drogues, un comportement antisocial et une faible estime de soi.